Crise en Irak

Le débat sur l’Irak organisé cet après-midi à l’Assemblée nationale commencera par un discours du Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui sera suivi de sept interventions à la tribune, mais colle lors du premier débat sur l’Irak, le 8 octobre dernier, il n’y aura pas de vote.

Le Premier ministre prendra la parole à 15h00 pendant une trentaine de minutes. Interviendront ensuite pendant vingt minutes chacun dans l’ordre suivant: Alain Bocquet, président du groupe communiste et républicain, Alain Juppé, président de l’UMP, ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, François Hollande, premier secrétaire du PS, l’UDF Pierre Albertini et, pour les non-inscrits, Noël Mamère (Verts) pendant cinq minutes.

Le président de la commission des Affaires étrangères, l’UMP Edouard Balladur, et son homologue de la commission de la Défense, Guy Teissier, également UMP, interviendront chacun pendant dix minutes.

Jean-Pierre Raffarin répondra ensuite aux intervenants.

Au Sénat, c’est le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, qui lira le discours du chef du gouvernement avant les interventions des orateurs des différents groupes de la haute assemblée.

Le Premier ministre répondra ensuite aux orateurs. Le débat devrait se terminer vers 18h00.

Le président UMP de l’Assemblée, Jean-Louis Debré, qui était partisan d’un vote, a adressé la semaine dernière à chacun des 574 députés – trois sièges ne sont pas pourvus – une lettre dans laquelle il souligne « l’importance » du débat de mercredi. « Je compte naturellement sur votre présence tout au long de cette séance », ajoute-t-il en soulignant que le débat sera retransmis en direct sur France 3.

A la veille de la première guerre du Golfe, un débat suivi d’un vote avait eu lieu le 16 janvier 1991 sur l’engagement des troupes françaises dans le conflit.

Le Premier ministre de l’époque, Michel Rocard, avait engagé la responsabilité de son gouvernement comme le prévoit l’article 49 alinéa 1 de la Constitution.

La confiance lui avait été accordée par 523 voix contre 43, parmi lesquelles celles des députés « chevènementistes » et quelques uns de leurs collègues de droite… comme Jean-Louis Debré.

[source – yahoo.com]