En collaboration avec le ministère de l’Intérieur, l’Association française des opérateurs mobiles développe un dispositif de lutte contre le vol de portables.
Dès sa création en février 2002, l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM) regroupant Orange, SFR et Bouygues Telecom, a fait de la lutte contre le vol de portables un de ses principaux objectifs.
L’été dernier, l’AFOM et le ministère de l’Intérieur avaient lancé une première campagne d’information avec la diffusion à près de 20 millions d’exemplaires du guide « Vols de téléphones mobiles : comment les éviter ».
Lundi, l’AFOM a annoncé avoir travaillé avec le ministère pour mettre en place un dispositif global en la matière. Celui-ci repose sur la constitution d’une base de données commune aux trois opérateurs, via les numéros d’identification des appareils (numéros IMEI) déclarés volés.
A noter : seuls les mobiles récents, dotés d’un numéro d’identification, sont intégrés à cette base.
Les clients victimes d’un vol doivent le signaler immédiatement à leur opérateur et déposer plainte auprès d’un service de police ou de gendarmerie, en précisant le numéro IMEI indiqué sur le coffret et au dos du mobile concerné.
A la réception du procès-verbal, le service clients de l’opérateur enregistre alors ce numéro dans le fichier commun Orange/SFR/Bouygues, « rendant impossible l’utilisation du mobile sur les réseaux des trois opérateurs », affirme l’AFOM dans son communiqué.
« Ce dispositif global est le fruit d’une étroite collaboration entre les trois opérateurs réunis au sein de l’AFOM, le ministère de l’intérieur, le ministère de l’économie, et de nombreux constructeurs de terminaux », ajoute l’Association.
Parmi les industriels qui se sont associés au projet se trouvent les membres du syndicat professionnel GITEP TICS (Groupement des Industries des Technologies de l’Information et de la Communication – www.giteptics.fr).
Par ailleurs, l’AFOM a présenté son projet à la Commission Européenne et à la GSM Association, « dans la perspective d’une extension du dispositif au niveau européen ».
L’AFOM estime pour conclure que « 60% à 80% des mobiles volés, ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte, seront concernés par ce dispositif fin 200
[source – neteconomie.com]