Sur les neufs Etats américains qui poursuivaient Microsoft dans le procès antitrust ouvert en 1998, seul le Massachusetts a décidé de faire appel du récent jugement disculpant la firme de Redmond. Sept autres Etats décident de se plier au jugement, tandis que l’Etat de Virginie occidentale doit encore se prononcer.
Si le jugement rendu début novembre 2002 par la juge Colleen Kollar-Kotelly libérait Microsoft après de cinq ans de procédure judiciaire sans conséquences réelles, les neuf Etats plaignants avaient un mois pour faire appel de la décision. Parmi eux, seul le Massachusetts vient de faire savoir qu’il allait faire appel. Visiblement, l’Etat de la côte Est accepte mal l’accord à l’amiable passé un an auparavant entre la firme de Bill Gates et le gouvernement, accord auquel s’ajoutent de vagues aménagements (comme la possibilité de désactiver la présence des icônes de logiciels intégrés comme Internet Explorer ou Windows Media Player) alors que Microsoft avait été reconnu coupable d’abus de position dominante et, à ce titre, condamné à être scindé en deux entités distinctes (l’une chargée des logiciels, l’autre des systèmes d’exploitation).
Si l’Etat du Massachusetts est soutenu par l’association de consommateurs