L’OMS attendait toujours mardi l’autorisation de visiter des hôpitaux militaires de Pékin, alors qu’un total de 1.435 cas de pneumonie atypique ont été signalés en Chine jusqu’à mardi matin, selon les chiffres du ministère de la Santé cités par l’agence Nouvelles de Chine.
Le nombre de morts du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) reste inchangé à 64, selon le ministère.
Dans la province du Guangdong (sud) on dénombre 1.273 cas, dans celle du Shanxi (nord) 82 cas, Pékin 37, en Mongolie intérieure (nord) 17, dans la région du Guangxi (sud) 12, dans le Hunan (centre-sud) 6, dans le Sichuan (sud-ouest) 4, dans le Fujian (sud-est) 3 et à Shanghai un cas, selon le dernier bilan.
Le ministère ajoute que le nombre de personnes guéries sorties de l’hôpital s’élève au total à 1.094, soit un taux de guérison de 76,4%.
De son côté un porte-parole de l’OMS à Pékin a déclaré qu’il ne savait pas si les experts de l’OMS qui tentent de faire la lumière sur la situation de l’épidémie dans la capitale, seraient autorisés à visiter des hôpitaux militaires. Des sources médicales non confirmées ont rapporté que de nombreux cas de SRAS avaient été traités dans ces hôpitaux.
« Alors que les autorités de Pékin paraissent avoir contenu la transmission (de la maladie) à certains hôpitaux, ils n’ont pas encore accordé la permission aux experts de l’OMS de visiter des hôpitaux militaires, qui ont été au centre de nombreuses rumeurs », selon le site internet de l’organisation onusienne.
Le porte-parole, Jim Rademaekers, a ajouté qu’il n’était pas non plus certain que la Chine allait accéder à la demande de l’OMS de faire ananlyser par des laboratoires à l’étranger des prélèvements effectués sur des patients atteints de SRAS.
Enfin, à Shanghai, six étrangers suspectés d’avoir contracté la pneumonie atypique et dont ne souffraient finalement pas de SRAS sont sortis de l’Hôpital pneumologique de la ville, a déclaré une infirmière de cet établissement.
[source – yahoo.com]