L’armée israélienne a annoncé s’être retirée à la lisière de Bethléem pour permettre la tenue des festivités traditionnelles de Noël dans la ville natale du Christ.
Selon Tsahal, il n’y aura pas de soldats israéliens présents à Bethléem pendant la semaine de Noël à condition qu’aucune attaque ne soit signalée en préparation contre des Israéliens.
Les arabes chrétiens habitant d’autres villes de Cisjordanie et en possession d’un laisser-passer seront autorisés à entrer dans la ville, de même que les touristes étrangers et pèlerins.
Pour la deuxième année consécutive, Israël maintient en revanche l’interdiction faite au président palestinien Yasser Arafat de se rendre à la messe de Noël. Musulman, Arafat a pris l’habitude d’assister aux festivités.
Pendant les fêtes, des unités israéliennes stationneront à la périphérie de la ville, réoccupée il y a un mois par Tsahal à la suite d’un attentat suicide perpétré par un homme de la région contre un bus de Jérusalem.
L’explosion avait tué 11 personnes, quelques semaines après la levée de restrictions dans la ville imposées par l’armée israélienne (couvre-feu, patrouilles, perquisitions, arrestations).
Des témoins ont pour leur part rapporté la présence de militaires israéliens à environ 200 mètres de la basilique de la Nativité.
« Est-il juste que le monde entier puisse célébrer Noël en toute liberté alors que le peuple palestinien en général, et les habitants de Bethléem en particulier, ne peuvent pas assister aux festivités ? » a demandé lundi Yasser Arafat dans son QG de Ramallah, où il a rencontré des dirigeants de Palestiniens de confession chrétienne.
[source – yahoo.com]