La Banque centrale européenne a finalement opté pour une franche baisse de son principal taux directeur, le ramenant à 2,75%, soit 50 points de base sous son niveau précédent.
Souvent dénoncée pour son attentisme, la Banque centrale européenne a cette fois voulu adresser un message fort aux marchés. La BCE a, conformément aux espérances des économistes, appuyé sur la détente monétaire mais elle a de surcroît choisi de baisser son principal taux d’intérêt, le « refi » ? d’un demi point, le ramenant à 2,75%.
Les gardiens de l’euro ont ainsi voulu signifier qu’ils étaient préoccupés par l’évolution de la conjoncture sur le Vieux Continent. Car il apparaît de plus en plus évident que la croissance dans la zone euro est anémique.
Dans ces conditions, le risque inflationniste apparaît aujourd’hui aux yeux des membres de la BCE moins préoccupant que les incertitudes pesant sur l’activité. Avec cet assouplissement monétaire, la BCE espère donner un coup de fouet salutaire à une économie particulièrement faible, notamment en Allemagne.
Vers 14 heures 30, Wim Duisenberg détaillera les raisons de cet abaissement du loyer de l’argent et devrait donner des indications sur la manière dont la Banque centrale perçoit l’évolution de la conjoncture.
[source – latribune.fr]