Pour avoir fait circuler sur le Web leurs opinions, des dissidents se voient accuser d’espionnage.
Si l’Asie est le continent qui compte le plus grand nombre d’internautes, c’est aussi celui où la répression contre la Toile est la plus forte. On connaissait déjà la fâcheuse habitude des autorités de chinoises de fermer les cybercafés et de surveiller les internautes. C’est aujourd’hui au tour du Vietnam de se distinguer.
Selon un groupe vietnamien de défense des droits de l’Homme, des dissidents ont été arrêtés et convaincus d’espionnage pour le simple fait d’avoir utilisé Internet afin de faire circuler leurs points de vue.
Espionnage
Le Comité Vietnam indique que ces dissidents, des pacifistes pour la plupart, se voient condamner à de lourdes peines de prison. Car dans ce pays, l’espionnage fait partie des « atteintes à la sûreté nationale ».
Récemment, le pays s’est déjà fait rappeller à l’odre par l’ONU. Le Comité des droits de l’Homme de l’organisation a condamné en juillet dernier la législation vietnamienne concernant la notion de « sûreté nationale » comme étant « excessivement vague et incompatible avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».
[source – Silicon.fr] Olivier Chicheportiche