La RIAA augmente ses effectifs

Avec une baisse de 8,2% par rapport à 2001, le marché du disque souffre de plus en plus des pirates. C’est pour cela que la RIAA a annoncé des nouvelles techniques pour lutter contre la contrefaçon en augmentant ses effectifs dans le secteur de l’anti-piraterie.

Il est sûr qu’avec les avancées technologiques actuelles et l’engouement pour les graveurs et supports multimédia numériques, l’industrie de la musique et du film déposent des plaintes à tour de bras pour essayer d’endiguer ce problème.

Télécharger n’étant pas en soi illégal, ce sont maintenant ceux qui partagent qui vont le plus être la cible des opérations de répressions. Toutes les personnes utilisant le P2P sont donc des cibles potentielles !

Un petit exemple montrant bien que les industriels poussent quand même les consommateurs à la faute :

Début 1998 un graveur 2x de CDR & RW valait environ 300€ (2000 Frs à l’époque :)), maintenant on trouve des graveurs 48x (dotés de technologies bien plus fiables) aux environs de 65€.

Idem pour les graveurs DVD qui sont également devenus accessibles (230€ pour les moins cher environ).

Sans compter aussi sur le prix des CDR-RW, DVDR, etc. qui sont de moins en moins chers.

Les platines de salon sont passées à la gravure, il n’est ainsi plus besoin d’avoir un ordinateur pour copier les CD.

Les autoradios MP3 sont à la mode : chaque fabricant y va de son modèle et les fournisseurs d’accès à Internet tels qu’AOL ou Wanadoo ne se privent pas pour faire de la pub sur le téléchargement de musiques MP3 et de films. Les utilisateurs occasionnels d’Internet n’hésitent plus à prendre le haut débit afin de profiter de toute la gratuité musicale et cinématographique qu’offre les réseaux d’échanges de fichiers.

Tout cela pour dire que la plupart des utilisateurs et « apprentis pirates » ne sont que les maillons d’une chaîne entre les industriels du disque & cinéma et ceux qui produisent tous les outils nécessaires à leurs déficits…

[source – inpact-hardware.com]