Lors de la présentation du budget 2009 du ministère de l’Interieur, vendredi 22 septembre 2008, Michèle Alliot-Marie, a annoncé la mise en place d’un plan pour lutter contre les escroqueries, et plus particulièrement celles commises sur Internet.
La ministre a regretté une «véritable explosion» du phénomène.
Selon les chiffres de la Police nationale, «4 413 escroqueries constatées auraient été commises par le biais d’Internet en 2007, contre 2 157 l’année précédente», rapporte l’AFP.
Dans ses statistiques, la Police nationale prend en compte les escroqueries à la nigériane (un e-mail vous invite à participer à un transfert de fonds…) ou celles menées par des sites marchands peu scrupuleux qui ne livrent pas leurs clients, par exemple.
Sont en revanche exclues, les infractions liées aux attaques informatiques et la fraude aux moyens de paiement relevées, quant à elles, par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information (OCLCTIC).
Il pourrait passer par la mise en ligne d’une nouvelle version de la plate-forme de signalement de l’OCLCTIC, comme l’avait annoncé Michèle Alliot-Marie en février dernier.
Le site de la police d’Internet pourrait recueillir de manière automatique les plaintes pour malversation en ligne et escroquerie, comme elle le fait déjà pour le signalement des délits pédopornographiques.|questions-cybercriminalite
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