Les accrocs de Gmail doivent souscrire à Google Apps Premier

Remplacer ses logiciels par des services en ligne : l’idée séduit de plus en plus d’entreprises.

Mais quelques précautions s’imposent, comme de s’assurer de l’existence d’un support utilisateur capable de réagir rapidement en cas de problème.

C’est ce dont viennent de se rendre compte un certain nombre d’utilisateurs de Google.

Pendant une douzaine d’heures, ils n’ont en effet pu accéder ni à leur messagerie Gmail ni à leurs outils en ligne Google Apps.

Le nombre de comptes touchés n’a pas été rendu public par Google.

Comme l’atteste le groupe de discussion officiel sur Google Apps, un technicien de Google a reconnu l’existence du problème mercredi à 14 h 30 (heure de Californie).

Vers 1 h 30, jeudi matin, les services Google étaient à nouveau disponibles.

Sauf que, entre-temps, le géant du Web n’a fourni que très peu d’informations à ses utilisateurs.

Nous avons besoin d’être informés toutes les heures (ou à la fréquence que vous souhaitez) pour savoir que dire à nos clients.

Ils ne veulent pas entendre « nous y travaillons » une fois de plus.

Une vraie inquiétude s’est même manifestée.

Nous garantissons à nos clients une réponse dans les six heures, or le problème dure depuis sept, huit heures.

40 euros par compte d’utilisateur et par an si vous voulez rester chez Google.

C’est ce que coûte la version Premier de Google Apps, la seule qui garantisse une disponibilité à 99,9 % de la messagerie, ce qui correspond à moins de neuf heures de panne par an.

Fanch