Ils sont onze au total à être accusés d’avoir volé puis revendus près de 41 millions de numéros de cartes de crédit.
Les prévenus utilisait les failles de sécurité des réseaux sans fil de quelques grandes enseignes du commerce outre-Atlantique (comme le libraire Barnes & Noble) pour soutirer les précieuses informations.
Après s’être introduits dans le réseau, ils installaient un programme chargé d’aspirer les données.
Le cerveau de l’affaire, Albert Gonzalez, originaire de Miami, risque la prison à vie.
En 2003 déjà, il avait été arrêté par les services secrets américains pour des activités similaires.
Il avait alors accepté de coopérer avec les autorités, en apportant son expertise contre ShadowCrew, un réseau de hackers spécialisé dans la récupération d’informations financières, rapporte le New York Times.
Mais il avait parallèlement décidé de poursuivre ses activités frauduleuses.
Dans l’affaire qui occupe aujourd’hui le tribunal de Boston, les numéros de cartes subtilisés étaient ensuite revendus sur Internet ou bien servaient, selon un schéma assez classique, à fabriquer d’autres cartes de crédit.
Un mécanisme qui permettait aux fraudeurs d’opérer, entre autres, des retraits en liquide.
Fanch