Les 200 000 postes du ministère va devoir passer à la messagerie Thunderbird de Mozilla et au serveur de messagerie libre Postfix

Le ministère de la Défense continue de délaisser les solutions propriétaires de Microsoft, au profit d’alternatives libres.

Alors que les 70 000 PC des gendarmes passent à Ubuntu, une grande majorité des 200 000 postes de l’administration du ministère vont être équipés de l’outil de messagerie Thunderbird, de la Mozilla Foundation.

C’est ce que préconise la récente «directive définissant les règles de la messagerie électronique», du 8 janvier dernier, élaborée notamment par la Délégation générale pour l’armement (DGA).

Thunderbird y est «recommandé», soit le niveau en dessous d’ «obligatoire».

Cela signifie qu’il peut «exister des raisons valables, dans des circonstances particulières, pour ignorer la règle édictée, mais les conséquences doivent être comprises et pesées soigneusement avant de choisir une voie différente».

Les directions du ministère préférant conserver Outlook pourront le faire, mais en justifiant leur choix.

Le responsable du ministère précise qu’elle aura nécessité 18 mois de dialogue entre les différents organismes comme l’armée de terre, l’armée de l’air, la Marine nationale ou la gendarmerie.

Côté serveur, la directive préconise Postfix, un serveur de messagerie électronique libre dont le développement a été lancé par le néerlandais Wietse Zweitze Venema.

La gendarmerie a voulu passer à Firefox, puis à Thunderbird et prochainement à Ubuntu, par désir d’indépendance vis-à-vis des éditeurs, et pour les économies engendrées.

Fanch