Les tarifs des industriels devraient augmenter de 3% cette année dans la grande distribution, selon une déclaration de Jérôme Bédier, président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), s’exprimant devant la presse ce mardi.
Et si l’augmentation des prix payés par les distributeurs aux industriels est étroitement liée aux cours des matières premières, comme le lait ou le pétrole, certaines hausses demeurent injustifiées.
Dans la pratique, ils seraient prêts à retirer les références dont les hausses de prix seraient supérieures à 10%, mais pas forcément toutes les références d’un même produit.
Il préfère recentrer le débat sur le principe de « non discrimination », et affirme que l’inflation aurait été moindre si celui-ci avait été supprimé au cours de la dernière réforme de la loi Galland.
« Le 31 janvier, nous ferons une proposition salariale, notamment sur le paiement des pauses.
Nous souhaitons avoir un accord salarial dans notre branche début février », a déclaré Jérôme Bédier.
Les syndicats ne semblent pas satisfaits des propositions de la FCD, qui propose une grille salariale dont le premier niveau serait au moins au niveau du SMIC.
La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) souhaite déposer une plainte à Bruxelles pour contrer la décision du gouvernement d’instaurer une taxe de 2% sur les ventes de poissons pour soutenir la filière pêche.
Cette taxe, en application depuis le 1er janvier, ne touche que la grande distribution, et non les poissonneries.
Le Comité national des pêches est lui scandalisé par le manque de solidarité de la FCD, et conteste le choix de certaines grandes enseignes (Auchan, Carrefour, Intermarché) de ne pas vendre le thon rouge et le bar pêchés au chalut.
Fanch