AOL va proposer très bientôt à ses abonnés nord-américains un service de téléchargement de musique en ligne en collaboration avec MusicNet. L’offre vise à proposer une alternative légale et attractive au téléchargement « sauvage » de musique tel qu’il est pratiqué sur Kazaa ou ailleurs.
« Nous avons obligé les gens à faire des choses illégales, parce que nous ne leur avons pas proposé un moyen facile, pratique et grand public de faire ce qu’ils voulaient ». Cette déclaration inattendue, en forme de mea culpa, émane de Kevin Conroy, directeur général de la branche divertissement d’AOL, cité dans le New York Times. Cela tranche avec le discours répressif habituellement tenu par l’industrie du divertissement, mais que propose-t-il ?
Pour moins de dix dollars par mois, l’abonné pourra écouter en streaming ou télécharger sur son ordinateur un nombre « illimité » de morceaux de musique, parmis les 250000 proposés. Ces morceaux ne seront toutefois lisibles que sur deux ordinateurs au maximum et ne pourront être transférés sur un baladeur MP3 ou un CDR.
Ce tarif correspond à la version « standard », mais AOL proposera aussi une version « allégée », pour 3,95 dollars par mois avec un plafond de 40 morceaux, et une version « premium », facturée 17,95 dollars par mois, qui sera illimitée et qui permettra en plus de graver sur CDR 10 morceaux sans cryptage ni restriction technique d’usage.
Cette offre est basée sur une version revue et corrigée de MusicNet, un consortium regroupant RealNetwarks, BMG, EMI, et… Warner Music. AOL, faisant pourtant partie du même groupe que ce dernier, avait estimé il y a un an que l’offre n’était pas assez intéressante dans sa première mouture. Après quelques ajustements en termes de prix, de choix, et de modalités d’usage, le fournisseur d’accès a donc manifestement changé d’avis.
[source – inpact-hardware.com]