France-Wireless annonce le déploiement de son réseau national Wi-Fi

Alors que Orange et SFR présentent leurs offres Wi-Fi, France-Wireless annonce le déploiement de son réseau sans-fil national communautaire

Après le logiciel libre, voici les télécoms libres. Alors que les opérateurs cellulaires Orange et SFR ont présenté leurs offres Wi-Fi au GSM World Congress à Cannes, l’association France-Wireless annonce commencer le déploiement de son réseau sans-fil national communautaire.
D’abord en expérimentation sur le site pilote de Lyon, cette solution offre, selon l’association, toutes les garanties propres à un fournisseur d’accès Internet commercial :
– Accès authentifiés : Un serveur centralise les identifications des clients.
– Accès sécurisé : Un système de cryptage logiciel assure la confidentialité des échanges d’information de bout en bout du réseau.
– Accès Journalisés : Une base de donnée enregistre les statistiques d’accès des clients au réseau.

Cette solution unifiée est pour le moment disponible entre Grenoble, Lyon et Paris (via Wireless Paris) mais l’association annonce l’arrivée prochaine d’autres villes disposant de volontaires pour élargir la couverture de ce « MAN ». Imaginée initiallement pour le surf, le réseau Wi-Fi de France-Wireless permet également de tester des applications comme la téléphonie IP, la vidéo conférence ou l’échange de fichiers.

« Contrairement à ce qui a pu être dit, notre solution ne repose pas sur un accès Internet partagé au bon vouloir des adhérents ; la législation en vigueur autorise déjà et sans contraintes cette pratique. Nous nous inscrivons dans une optique de mises a disposition de services équivalents a ceux d’Internet, mais mutualisés sur le plan national. Consultation de pages Web, accès a sa messagerie, vidéoconférence, … avec des débits jusqu’à 20 fois supérieurs à l’ADSL, et la mobilité en plus !  » précise l’association dans un communiqué.

Contrairement aux solutions privées, France-Wireless sera donc gratuit à condition de devenir membre de l’association (20 euros par an) qui compte plusieurs centaines d’adhérents à travers la France.

Face aux ambitions des opérateurs cellulaires, cette petite association pourrait un jour intéresser les collectivités locales, soucieuses de « réduire la fracture numérique », en particulier en zone rurale.

[source – neteconomie.com]