Dans le cadre du plan d’action eEurope 2005, la Commission européenne recommande l’application de critères de qualité sur les sites web « santé ».
La Commission européenne a rendu public mardi un texte portant sur six critères de qualité applicables aux sites et portails Internet consacrés à la santé :
« Transparence et honnêteté, obligation de référence, protection des données, protection de la vie privée, actualisation des informations, responsabilité et accessibilité. »
Pour mettre en œuvre ces critères, la Commission propose différentes méthodes comme par exemple : l’adhésion volontaire à des codes ou à des chartes de qualité, des outils de filtrage et d’orientation des utilisateurs, des labels de qualité et d’homologation par un tiers.
Bruxelles envisage également l’adoption d’un système de labels communautaires permettant de désigner les sites agréés par l’Union européenne.
« Internet peut être un grand allié pour la santé publique. Il peut renforcer les droits des patients et aider les citoyens à faire des choix de modes de vie sains », affirme David BYRNE, commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs.
« L’essentiel est d’assurer la distinction entre les informations en ligne valables, appropriées et utiles, et celles douteuses ou carrément fausses », ajoute-t-il. Vaste mission…
Rédigée par une soixantaine de représentants des administrations nationales, du secteur privé et des ONG, après consultation publique en ligne, cette communication concerne à la fois les sites d’information et sites destinés aux transactions produits/services entre fournisseurs et utilisateurs.
« Les Européens ont accès à plus de 100 000 sites web consacrés à la santé, ces sites figurant parmi les plus fréquentés. J’espère donc que les normes de qualité nécessaires que nous recommandons seront accueillies favorablement par les entreprises du secteur et les internautes », souligne Erkki LIIKANEN, commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l’information.
Les Etats membres et les autorités sanitaires nationales et régionales sont invitées « à mettre en œuvre ces critères de qualité, à lancer des campagnes d’information, et à adapter les informations disponibles ».
La mise en œuvre de ces critères sur les sites web santé sera « contrôlée » par Bruxelles dans le cadre du plan d’action eEurope 2005
[source – neteconomie.com]