L’on se souvient encore de son logo en noir et blanc représentant une vache.
Il se limite désormais à un carré tacheté de noir, très reconnaissable.
« Notre logo passait très bien auprès du grand public mais il était moins apprécié des entreprises », explique Ed Fisher, responsable des opérations commerciales de Gateway à l’international.
L’évolution ne se limite pas au marketing.
Créée en 1985 aux Etats-Unis, la firme a été contrainte de fermer une à une ses principales implantations internationales en 2000 et 2001 pour se recentrer sur le marché américain.
Il emploie 16 000 personnes dans le monde, avec un chiffre d’affaires de près de 4 milliards de dollars.
Gateway a par ailleurs racheté eMachines en mars 2004, un constructeur américain de PC d’entrée de gamme.
Les deux marques Gateway et eMachines subsistent, la première étant dédiée aux PC haut de gamme et la seconde aux produits d’entrée de gamme.
« Notre business model est prêt, nous sommes capables détendre notre présence à l’international », se réjouit Ed Fisher, avant d’ajouter que cette expansion sera « limitée au marché grand public car il est pour l’instant difficile de gérer de multiples canaux de distribution ».
Depuis 2005, le groupe s’est implanté à nouveau au Royaume-Uni et il a recruté Jean-Michel Luquot pour diriger sa nouvelle filiale française.
Elle propose un PC Gateway GT5016f/GT5018f doté d’un châssis BTX (successeur de l’ATX autorisant un refroidissement plus efficace), d’un disque dur de 200 Go et d’un processeur Dual Core AMD.
Son prix public recommandé est de 729 euros.
Il se déclare confiant que cette capacité à offrir des produits très bons marché lui permettra de rivaliser avec d’autres acteurs qui viennent ou s’apprêtent à revenir sur le marché grand public français, comme Maxdata et Philips.
Fanch