La France et les Etats-Unis ont affirmé leur volonté de lutter ensemble contre le piratage des films dans la « Déclaration de Cannes» adoptée samedi.
« Nous appelons les créateurs et les professionnels du cinéma de la France, des Etats-Unis et de tous les pays à se joindre à nous dans une cause commune, une cause indispensable à l’avenir de l’industrie du cinéma de chaque pays : celle de la protection des films de quelque origine, culture ou pays que ce soit », écrivent le ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon et le président de la MPA (Motion Picture Association) Jack Valenti.
Les deux hommes se sont rencontrés jeudi et le communiqué fait plus particulièrement référence au « vol numérique » et constate son développement sur l’ensemble de la planète.
Les deux pays appellent leurs homologues internationaux « à se mobiliser à leurs côtés afin de lutter contre le piratage à tous les niveaux et par tous les moyens ».
Parmi ces moyens, la déclaration de Cannes évoque des « outils technologiques afin de défier les pirates. »
« Ce combat demande enfin la mise en application des protections juridiques et des technologies qui ont été reconnues comme étant les meilleurs moyens de protéger les ouvres, et ce par voie réglementaire le cas échéant », est-il encore écrit dans le communiqué de la déclaration.
Pour évaluer les progrès accomplis en la matière, une rencontre internationale est prévue lors du prochain festival de Cannes. Elle se tiendra à l’initiative de l’Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle), un organisme qui regroupe les autorités publiques et professionnels français, et de la MPA.
Le communiqué signale enfin que Jack Valenti, interrogé par Aillagon à ce sujet, a réaffirmé que la MPA « n’entend pas mettre en question les réglementations européennes actuelles en matière cinématographique et audiovisuelle »
[source – yahoo.com] (Reuters)