Peut-être lassé de s’en prendre encore et toujours aux virus, Norton s’attaque aujourd’hui à une autre forme de délinquance numérique : le piratage.
Le plus célèbre logiciel de la firme, Norton Antivirus, que tout le monde a installé un jour ou l’autre sur son ordinateur – sans forcément l’avoir acheté – se voit ainsi adjoindre un composant de gestion numérique des droits (DRM).
Pour se préserver des crackeurs le plus longtemps possible, Symantec, l’éditeur, refuse de dévoiler la technologie sur laquelle est bâtie le mécanisme de protection. Ce que nous apprend Extreme Tech, c’est qu’il se traduit par une procédure d’activation semblable à celle qui équipe Windows XP. Un changement des composants de votre PC pourra ainsi se solder par un appel au Dr Norton pour réanimer votre logiciel devenu récalcitrant.
Ne sont concernées pour le moment que les versions distribuées en ligne. La technologie sera progressivement implémentée dans les versions « boîtes » du logiciel. Les versions « activables » seront signalées comme telles sur l’emballage.
Selon un responsable de Symantec, »La raison pour laquelle nous faisons ça, c’est la protection du consommateur. Nous avons écouté nos consommateurs qui considèrent illégitimes les logiciels piratés. Ils accordent beaucoup d’importance à l’utilisation d’un produit authentique ».
Il serait malvenu de critiquer cette firme pour simplement vouloir empêcher le piratage de son logiciel et gagner plus d’argent, car cette démarche est parfaitement logique et légitime, mais est-ce tellement déshonorant d’avouer la vraie raison qu’il lui faille trouver un prétexte aussi peu crédible ? Car au bout du compte, la protection sera contournée par les pirates et c’est encore et toujours l’utilisateur légitime qui fera les frais de cette protection…
[source – inpact-hardware.com]