Le 15 novembre 2008, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G20 tenteront de mieux encadrer les dérives du capitalisme

Plus de vingt chefs d’État et de gouvernement tenteront, demain à Washington, de jeter les bases d’une nouvelle architecture financière internationale et d’éviter au monde une dépression.

Alors que les pays développés vont connaître leur pire récession depuis l’après-guerre, les chefs d’État afficheront sans doute leur détermination à redresser la croissance et vanteront la coordination de leur politique macroéconomique.

Plan de relance, assouplissement des politiques monétaires et relatif laxisme budgétaire seront mis en exergue.

Cette rencontre ne devrait pas aboutir à des décisions concrètes sur le plan de l’architecture financière internationale.

A Bercy, on souligne que l’ambition est de «fonder les bases d’un processus de réforme».

C’est un point de départ qui sera suivi, sans doute au début de l’année prochaine, d’autres sommets internationaux.

Les leaders mondiaux étudieront les moyens de rendre la réglementation financière plus efficace et d’éviter que se forment de nouvelles bulles spéculatives.

Le Premier ministre japonais, Taro Aso, dont le pays dispose des deuxièmes réserves de change du monde, pourrait annoncer que le Japon envisage de prêter jusqu’à 10 % de ce trésor au Fonds.

Sollicitées par le Premier ministre britannique, Gordon Brown, la Chine et l’Arabie saoudite, disposant elles aussi d’importantes réserves de change, n’ont pas encore fait connaître leur décision.

Fanch