L’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va réduire son offre de 1,5 million de barils par jour à partir du 1er novembre, pour tenter d’enrayer la chute des prix pétroliers en pleine crise financière internationale, passant ainsi de 28,8 millions de barils à 27,3 millions par jour.
En outre, selon le ministre algérien du pétrole, Chakib Khelil, actuel président de l’Opep, 300.000 barils/jour sont déjà en train d’être «retirés du marché» par les onze pays membres de l’organisation.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre a fini à 64,15 dollars, en baisse de 3,69 dollars par rapport à la clôture de mercredi.
«La crise financière a déjà un impact manifeste sur l’économie mondiale, réduisant la demande d’énergie en général et de pétrole en particulier», justifie l’Opep dans son communiqué.
Premier à réagir, le Premier ministre Gordon Brown s’est dit «déçu» de la décision de l’Opep en rappelant, cité par son porte-parole, que les choix du cartel «ont un rôle crucial à jouer dans la relance de l’économie mondiale».
L’Agence internationale de l’Energie, qui défend les intérêts énergétiques des pays consommateurs, a espéré que la décision de l’Opep n’allait pas «exacerber ce qui est déjà une situation très fragile de l’économie mondiale».
Fanch