Ne dites plus OiNK, mais BOiNK

C’était le fait de gloire de l’industrie du disque la semaine dernière : avoir fait fermer un réseau illégal de téléchargement d’albums, Oink.cd.

Les disques y étaient accessibles au format MP3 en peer to peer avant leurs sorties officielles.

Une opération conjointe des polices britannique et néerlandaise, coordonnée par Interpol, a mis fin au trafic après deux ans d’enquête, annonçait la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) le 23 octobre dernier.

The Pirate Bay, spécialisé dans l’échange de fichiers par la technologie BitTorrent, a décidé de prendre le relais.

Il a annoncé, trois jours après l’opération de police, travailler à la réanimation de OiNK, c’est-à-dire à la récupération des albums auxquels l’accès est désormais interdit, à travers l’ouverture prochaine du site BOiNK.cd (adresse actuellement inopérante).

The Pirate Bay a lancé un appel aux anciens utilisateurs de OiNK pour qu’ils retrouvent leurs fichiers et les tiennent prêts pour une nouvelle mise à disposition de la communauté.

Fanch