Affaire Microsoft : Washington hausse le ton

Les sanctions imposées en mars 2004 à l’éditeur par Bruxelles ont été confirmées par la Cour européenne de justice il y a deux jours.

Au grand dam semble-t-il du ministère américain de la justice (DoJ), qui a estimé que cette décision «avait la fâcheuse conséquence de faire du tort aux consommateurs, en freinant l’innovation et décourageant la concurrence».

Ce à quoi a vertement répondu Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la concurrence, lors d’un point presse mardi 19 septembre : Elle s’est étonnée que Washington se permette de commenter «une décision d’une cour de justice indépendante, placée hors de sa juridiction».

Fanch