McAfee a mené une enquête sur la préparation et l’organisation du crime sur la Toile.
Les criminels forment une nouvelle génération de hackers à l’aide de méthodes proches de celles du KGB à l’époque de la guerre froide.
McAfee a consulté des sources du FBI et de grands organismes européens de lutte contre le crime high-tech.
D’après cette enquête, les meilleurs étudiants de grandes universités sont recrutés ou approchés par des « gangs » qui se chargent de fournir les connaissances nécessaires pour mener des actions de grande envergure.
Les jeunes sont particulièrement attirés par cet univers très nébuleux. La plupart de ces apprentis hackers fantasment sur la soi-disante renommée des pirates et la promesse d’argent facile.
Greg Day, analyste sécurité chez McAfee constate : « Le cybercrime n’est plus un jeu d’enfant, c’est une grosse entreprise. Les organisations criminelles peuvent se faire de l’argent rapidement avec un risque minimal. La prise de conscience de cet état de fait a pour résultat de grossir leurs rangs. L’évolution permanente des technologies favorise les possibilités d’actions criminelles, à un niveau mondial, sans aucune contrainte géographique, de langue ou d’apparence ».
Pour l’éditeur, les smartphones et les téléphones portables multifonctions deviendront des cibles de prédilection pour les cybercriminels.
Dans l’édition 2006 du BlackHat, un groupe de Hackers a fait la démonstration d’une contamination massive de terminaux mobiles: ils ont profités d’un rassemblement avec feu d’artifice. À l’aide d’un composant placé dans une fusée, ils ont réussi à diffuser et transmettre un code « qui pour l’occasion n’était pas malveillant » visant tous les spectateurs équipé d’un terminal avec un port Bluetooth ouvert et non sécurisé!
Fanch