Vous avez forcément vécu cette situation un jour: c’est la fin de la journée, vous avez un appel urgent à passer, la batterie de votre téléphone portable est déchargée, et il n’y a aucune prise électrique en vue.
Avec le « GoGoPower », un chargeur pour téléphone portable à éolienne, vous auriez pu passer votre coup de fil. Il suffit d’exposer le bras de l’appareil au vent pendant cinq minutes pour redonner vingt minutes d’autonomie à un portable.
« (Notre produit) n’est en aucun cas destiné à remplacer les chargeurs classiques, mais c’est formidable dans les situations d’urgence », explique Nobumasa Neishi, directeur du marketing de Fuso Rikaseihin, le fabricant japonais.
Vendu 42 dollars (36,5 euros), le chargeur est bruyant et pas vraiment bon marché, bien qu’il soit doté d’une lampe de poche intégrée. Il est compatible avec les téléphones Nokia, Motorola, Sony Ericsson et NTT Docomo.
Fuso Rikaseihin espèrent en vendre 30.000 exemplaires au Japon cette année, et 100.000 en 2004.
Au cours d’un salon à Bangkok, le chargeur a été lancé dans les pays du sud-est asiatique et en Chine, où l’électricité n’est pas disponible partout, poursuit Nobumasa Neishi.
Il ajoute que Fuso Rikaseihin prévoit de commercialiser son produit via les magasins d’articles de camping en Europe et aux Etats-Unis.
Aux Etats-Unis, la crainte de coupures de courant liées au terrorisme ou à des catastrophes naturelles telles que la récente tempête Isabel a dopé les ventes de générateurs qui permettent de recharger grâce à l’énergie musculaire des produits tels que les lampes de poche, les radios et les téléphones.
Fuso Rikaseihin n’est pas le premier sur ce marché. L’an dernier, l’entreprise britannique Freeplay, qui avait déjà inventé la radio à éolienne, a lancé en collaboration avec le fabricant américain de portables Motorola un chargeur à éolienne baptisé « Freecharge » et destiné aux appareils Motorola et Nokia.
Des chargeurs compatibles avec d’autres marques de téléphones sont actuellement en développement, précise Freeplay sur son site internet.
[source – yahoo.com] (Reuters)