Frankfort, Riga et Turku (Finlande), trois nouvelles grandes villes européennes viennent de signer avec Microsoft pour Windows et ses applications. Trois victoires face à Linux !
Windows est présent sur plus de 90% des ordinateurs des gouvernements et administrations européennes. Mais dans le même temps, Linux s’est emparé de 15% du marché des ordinateurs en Europe, et représente un opposant sérieux à Microsoft sur le marché des OS sur les serveurs.
Après la perte de la ville de Munich, un lucratif contrat de 14.000 postes Windows perdus face à Linux SuSE, il était à craindre que l’Europe soit submergée par une vague de pingouins aux couleurs de Linux.
Quelles ont été les conditions commerciales proposées par Microsoft ? Les données des contrats n’ont pas été rendues publiques, mais trois villes européennes importantes se sont engagées avec Microsoft, ce qui représente quelques milliers d’ordinateurs.
Devancer la communauté open source
Avec la chute d’Unix, Linux est considéré comme le seul vrai rival de Windows. Un rival qui grignote des parts de marchés… Pour faire face à cette vague – portée par IBM, Sun, HP, etc. – Microsoft a choisi deux axes pour sensibiliser ses clients : le prix et la sécurité.
Steve Ballmer l’a clairement énoncé : gagner à n’importe quel prix face à Linux ! A n’en pas douter, les derniers contrats européens de Microsoft ont dû comporter une large entaille dans la marge confortable de l’éditeur.
Mais aussi, face à une communauté Linux qui met en avant l’interopérabilité, la sécurité et le coût réduit de la maintenance de leur OS, Microsoft s’est engagé depuis quelques mois dans une démarche qualité et sécurité qui commence à porter ses fruits.
[source – Silicon.fr] Yves Grandmontagne