Scott McNealy, président de Sun, ne tourne pas autour du pot: le différend, qui dure entre IBM et l’éditeur d’Unix SCO, peut servir les intérêts de son groupe.
Certains pourraient tirer les marrons du feu, dans le différend qui oppose SCO et IBM (cf. nos précédentes informations: SCO reproche à IBM d’avoir utiliser dans Linux une partie du code d’Unix-SCO, dont Big Blue détient une licence pour son système d’exploitation AIX… le reste provenant d’une très ancienne licence AT&T )
Le fait est que l’éditeur SCO, pionnier d’Unix, a jeté un pavé dans la mare. Si jamais la justice commençait à lui donner raison, c’est toute une partie de l’édifice de l’Open Source et de Linux qui serait menacé – disent certains.
Lors d’un séjour à Stockholm, le patron de Sun Microsystems a clairement indiqué qu’il ne restera pas les bras croisés à compter les points. Face à IBM, tous les coups sont bons…
Sun, qui après de longues hésitations, a fini par adopter Linux, tire toujours l’essentiel de ses revenus de Solaris, son système d’exploitation propriétaire. Or, ce dernier a été déstabilisé par la vague Linux.
Personne n’est à l’abri d’un litige sauf…
McNealy a déclaré que les distributeurs de solutions ‘Open source’ ne peuvent pas garantir à leurs clients une totalité immunité en cas de litige avec revendication de droits. Ce qui pourrait freiner les ardeurs pro-Linux.
Il a souligné que Sun était à l’abri de toute contestation de la part de SCO, car sa licence Unix est très ancienne. Et il soutient également que Sun investit plus qu’IBM ou HP pour ses solutions ‘Open source’ -ce qui mettrait son groupe à l’abri.
[source – Silicon.fr]