Sony a procédé jeudi à une nouvelle présentation de son petit robot humanoïde, baptisé SDR, que tout le monde s’accorde à trouver mignon mais qui tarde à trouver preneur.
Quand le premier fabricant mondial d’électronique a présenté, il y a un an, la dernière version de SDR, capable de danser et chanter et d’entretenir une conversation simple, ses concepteurs espéraient le commercialiser avant la fin de l’année, au prix d’une voiture de luxe.
Ils s’étaient vraisemblablement un peu trop avancés. Sony cherche toujours à savoir ce que le marché voudrait pouvoir faire avec un robot humanoïde de soixante centimètres et sept kilos, et surtout, combien les consommateurs seraient prêts à le payer.
« Nous n’abandonnerons jamais notre idée de commercialiser (SDR) », a expliqué jeudi Masahiro Fujita, chef du laboratoire « Intelligent Dynamics » de Sony.
Restant très vague sur une éventuelle date de lancement, Fujita a espéré que le robot serait commercialisé dans les quelques années à venir.
La nouvelle version de SDR a été équipée d’un micro-processeur supplémentaire pour améliorer ses fonctions verbales et de capteurs spéciaux qui évitent qu’il pince un humain quand il bouge ses jambes ou ses bras.
Ses capacités de localisation et de déplacement l’empêchent désormais de buter sur des obstacles et déclenchent l’ouverture de ses bras quand il s’apprête à tomber.
Pour l’instant, SDR ne parle que japonais mais les ingénieurs de Sony travaillent sur une technologie de reconnaissance et de synthèse vocale en anglais et dans d’autres langues, a expliqué Fujita.
L’approche adoptée par Sony sur le projet SDR, chargé d’amuser ses propriétaires, contraste avec celle de Honda Motor, dont le robot Asimo est voué à devenir un « assistant ».
[source – yahoo.com]