L’échec du vol inaugural de la nouvelle version de la fusée Ariane-5, qui a explosé en vol le 11 décembre, est dû à une fuite dans le système de refroidissement du moteur Vulcain II du premier étage, selon les conclusions de la commission d’enquête rendues publiques mardi.
Cette fuite a conduit à une forte dissymétrie de la poussée du moteur et à une perte du contrôle de la trajectoire de la fusée, a indiqué devant la presse le président de la commission d’enquête Wolfgang Koschel.
Le prochain vol du lanceur européen dans sa nouvelle version devrait avoir lieu dans six mois, a-t-il encore précisé.
Le lanceur européen dans sa version de base est en revanche hors de cause, selon la commission. « Je considère que la version générique est dédouanée », a indiqué Jean-Yves Le Gall, directeur général d’Arianespace.
La première Ariane-5 ECA, dite « Ariane 10 tonnes » en raison de sa capacité d’emport en lancement double (contre six pour sa version de base), avait dû être détruite en vol après s’être écartée de la trajectoire visée.